Il est un peu tard mais il est encore temps de vous adresser, de la part de toute l’équipe de la Gourinière, nos meilleurs vœux pour l’année 2020.

Du coté des fermes il y eu deux arrivées en 2019: Comme vous pourrez le lire dans les articles des volailles et des cochons: il y a deux nouveaux dans l’équipe des fermes de la gourinière: Simon qui s’est associé avec Yannick sur les volailles et Emmanuelle qui est conjointe-collaboratrice avec Paul sur les cochons. Actuellement 16 personnes travaillent à la gourinière. Cela représente 11,5 équivalents temps plein. Les quatre fermes représentent environ 140 hectares. A la Gourinière on compte 12 hectares de terre par travailleur alors qu’en général on compte un travailleur pour 70 hectares en élevage et un pour 100 ou plus en cultures. C’est la transformation à la ferme et la vente directe qui permettent que l’on soit aussi nombreux à vivre sur si peu de surface.

En ce moment, l’agriculture peine à trouver des candidats que ce soit pour remplacer ceux qui vont partir à la retraite ou pour trouver des salariés. Cela nous conforte sur le fait que nos modèles de fermes sont attractives et vivables. En effet travailler dans une ferme à dimension humaine, respectueuse des animaux et de la terre et produisant des aliments sains et de qualité permet un épanouissement et une satisfaction personnelle que ne permet plus l’agriculture industrielle. La profession agricole nous rabat les oreilles avec l’agribashing mais je ne me sens pas du tout concerné par ce problème. Moi je suis fier des produits qui sortent de ma ferme, je suis satisfait des moments que je partage avec mes animaux et de mes méthodes de travail qui s’adaptent à la nature. Et en plus j’ai la chance de rencontrer toutes les semaines les gens qui mangent ce que je produis. Je n’ai pas vocation à nourrir le monde mais à nourrir mes voisins.

Rémi