Vendredi 6 janvier, sur les terres de la Gourinière, les élèves de l’école publique du Val d’Asson ont participé, avec les agriculteurs et les chasseurs, à la plantation d’arbres.

Très motivés, les élèves de l’école publique du Val-d’Asson ont planté 260 arbres sur 300 mètres de haies. |

OUEST-FRANCE

Vendredi après-midi, l’école était champêtre pour 35 élèves de CE2, CM1 et CM2 de l’école publique du Val-d’Asson.

Ils participaient à la plantation de 260 arbres sur les terres de la Gourinière, avec Rémi Cousineau et Isabelle Boucard, du Gaec Les Chemins de traverse, et des membres de l’amicale des chasseurs septieroises : une belle action citoyenne pour ces apprentis planteurs. L’initiative est portée par l’association Des enfants et des arbres, créée en 2020, par la documentariste Marie-France Barrier, qui milite pour favoriser le retour des arbres dans le monde agricole : « Durant la saison 2021-2022, ce sont 2 400 enfants qui planteront près de 10 000 arbres champêtres aux côtés de 60 agriculteurs sur tout le territoire. »

Dix essences d’arbres ou arbustes

À Treize-Septiers, vendredi, 300 m de haies ont été plantées d’arbres ou arbustes d’une dizaine d’essences : frêne, chêne, charme, châtaignier, noyer, épine noire, aubépine, noisetier, néflier… Les plans ont été financés par la Fédération départementale des chasseurs de la Vendée (FDCV), copeaux, protection et tuteurs étant pris en charge par l’association, Des enfants et des arbres.

Après une première intervention en classe, mardi, pour expliquer le rôle de l’arbre et comment le planter, Rémi Cousineau a donné les derniers conseils, sur site, vendredi. Avec bottes et gants de jardinage, les enfants se sont vite mis à la tâche, guidés par les agriculteurs, des animatrices du CIVAM (Centre d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural), des parents d’élèves et des chasseurs septiérois.

« Tellement d’arbres ont été coupés, c’est bien d’en replanter ! Et pour les animaux c’est mieux, ça apporte quelque chose à tout le monde », explique Célia, élève de CM2. « Et s’il n’y a plus d’arbres, il n’y aura plus d’oiseaux » s’inquiète son camarade de classe, Yliès. « C’est bien pour la nature de planter des arbres, c’est bien aussi pour les humains, pour avoir plus d’oxygène », précise Thomas aussi élève de CM2.

Les plantations ont, de suite, été paillées avec des copeaux afin de maintenir la fraîcheur et l’humidité nécessaires à leur croissance. « Même si on habite à la campagne, pour la plupart des enfants, c’est la première fois qu’ils plantent un arbre et on voit que ça leur plaît. C’est une belle action de solidarité, de citoyenneté, importante pour l’environnement. On rend service à la planète », ajoute Marjorie, enseignante.

Ouest-France Publié le 10/01/2022 à