Ça bouge du côté des cochons !

  • Disparition du rouget !

Cela fait un an que cette maladie n’a plus atteint un animal dans l’élevage. Cette maladie, sans conséquence à la consommation de la viande, est transmissible à l’homme, au moment de l’abattage de l’animal, lors de l’éviscération. C’est en premier lieu d’animal qui souffrait le plus : un état fiévreux, une peau couverte de bouton rouge en losange et au final, sans soin, un risque de mort. Je soignais alors l’animal malade avec une injection d’antibiotique (de l’amoxiciline).  Un soin toujours efficace. Au maximum, 10 animaux par an (sur 180) recevaient ce soin. Aucun depuis un an.

  • La saison de l’enlèvement des fumiers

Au printemps, les cases des porcs sont curées. Les animaux sont sur une litière accumulée. C’est-à-dire que toutes les deux semaines, de la paille ou du foin sont donnés aux animaux. L’intérêt de laisser la litière en hiver, c’est qu’elle débute son compostage et procure de la chaleur au animaux. La prédominance du foin sur la paille donnant un fumier lourd et fibreux.

A noter que le cochon est un animal propre et sociable : dans chaque case il désigne un lieu de couchage, d’alimentation, de déjection.

 

  • Un chantier de fabrication d’aliment exceptionnel :

Le stockage des céréales à la ferme n’est pas simple. Il est pourtant indispensable pour les distribuer au fil des mois aux animaux. Sitot la récolte, l’humidité des grains est à surveiller. Ensuite, ce sont les charançons : un petit insecte  qui vie au cœur des grains, les vide pour se nourrir. Même présent en petit nombre à la récolte, à la sortie de l’hiver, sa population explose avec le temps. Résultat, nous avons dû avec Isabelle et Remi, broyer plusieurs tonnes de méteils, avant qu’il ne perde trop de valeur nutritive. Cette farine sera distribuée aux cochons.

  • Et les bocaux de charcuterie alors ?

Ca y est, nous en avons fabriqué avec Michel, plus de 600. Et je dois maintenant attendre le résultat des tests dit de vieillissement. 6 échantillons par recette sont mis à l’épreuve des étuves, de la température ambiante à 55°c. Ces échantillons sont analysés pour confirmer l’efficacité de la stérilisation (absence de spore, de bactérie).

En attendant, voici les prémices des nouvelles étiquettes…

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