Vie et mort des cochons : un tabou à expliquer

Manger de la viande signifie très clairement la mort d’un animal. Récemment l’association L214 dénonçait, image à l’appui, les pratiques d’un abattoir municipal du Gard. Quant est il de mes cochons ? Comment sont tués les cochons dont vous consommez les viandes ? Ils partent le lundi à l’abattoir Porcimauges de Beaupreau. Sortis de l’élevage à 8h30 sur un quai de repos, à jeun, ils sont transportés en camionnette, souvent en fin de matinée. Arrivés à Beaupreau, ils sont placés dans une case, pour la nuit. Ils reçoivent des douches par brumisation : c’est éfficace pour retrouver le calme après 45mn de transport. Le mardi matin, ils sont tués. Ils entrent un par un dans un couloir, sont étourdis et saignés. Alors qu’avant se sont succédés des temps de repos, la mort doit être donnée vite, par surprise. En effet, si un quelconque stress intervient, la viande se conservera mal, sera « pisseuse », rouge et acide. Autrement dit difficile à travailler et à manger. Porcimauges tue 150 porcs par semaine en comparaison des 18 000 porcs tués dans un abattoir de porc moyen en France. Un vétérinaire est  présent dans les deux types d’abattoir pendant tout les temps d’abattage. Pour moi, il y a clairement une différence de traitement des animaux compte tenue du nombre d’animaux, à la faveur de l’abattoir de Beaupreau.