Coté cochon : bilan et projet

D’abord, elle a été marquée par une nécessaire disponibilité familiale, depuis le mois de mai. Mon épouse était malade. Les horaires de travail étaient plus cadrés, de 8h15 le matin au départ des enfants à 17h25, heure de leur retour à la maison. L’avantage : une organisation du travail plus anticipée, mieux hiérarchisée et au final des gains de temps notoires. La limite : les a coté ont été délaissés et ce n’est pas durable. Des réparations, des projets, des rendez vous ont été reportés. Ce n’est pas sans conséquence.

2017 a vu la mise en route du séchoir à saucisson : mise au point de la recette, du séchoir d’abord avant de déguster les premières saucisses sèches en Mars. Les chorizos ont suivi. C’est une satisfaction, l’aboutissement de 2 années de préparation !
Si les saucisses sèches sont fabriquées avec des ingrédients simples (sel, poivre, ail, sucre, vin), pour les chorizos, j’ai du revenir à un mélange d’épices du commerce, avec conservateurs. L’usage d’épices de base n’a pas été concluant ; vous l’avez vite remarqué.

L’année est marquée par la continuité. L’activité est identique, au magasin comme ailleurs. Le partenariat avec le comptoir du Champs (magasin de producteurs de Montbert) a été renforcé. La relation avec l’Amap de Pont St Martin a été arrêtée.

Des projets pour 2018 ? Première priorité : préparer la rénovation de la porcherie : toiture et béton sont a refaire en totalité. Si la mise en œuvre interviendra début 2019, il faut cadrer l’investissement : quel type de toiture ? Avec ou sans panneau photovoltaïque ? En autoconstruction ou avec des artisans ? Pour quel montant et avec quel financement ? Un point important dans la réflexion : optimiser la fonctionnalité du bâtiment pour la fabrication et la distribution de la nourriture des animaux, le paillage, le curage du fumier (accessibilité en tracteur), la distribution du petit lait, un vestiaire.

Cette question de l’investissement en induit une autre : la question de la transmission, de la pérennité de la ferme. A moyen terme, l’accès à des terres pour produire les céréales et protéagineux nécessaire à l’alimentation des cochons, à des bâtiments pour mettre en place un élevage complet, comme naisseur engraisseur. En agriculture biologique. Engageant ma dernière décennie d’activité, ces réflexions impliquent une association avec un porteur de projet. Tout est a construire !