Comme pour tout le monde, l’été se fait attendre…

En effet, nous attendons le soleil et un temps plus sec pour pouvoir moissonner les 18 hectares de triticales qui les années précédentes étaient déjà faites à cette heure…

En attendant de pouvoir moissonner, nous binons le maïs. Cela permet de casser et d’étouffer l’herbe qui pousse au pied des maïs et également de les garder plus frais et plus humide.

 

Concernant l’élevage, nous avons reçu les poussins chapons et pintades de Noël. Ceux-ci sont encore en poussinière. Ces poussins seront chaponnés début août. Chaponner signifie castrer. Cela va permettre au poulet de grandir puis grossir en gardant une chair tendre. S’il n’était pas castré, il deviendrait donc coq, sa chair serait ferme au bout des 6 mois d’élevage.

Sur les  photos, vous pouvez voir la transhumance des canards !

Au premier jour de leur vie les canetons sont accueillis dans une poussinière chauffée à 28 degrés. Au bout de quelques semaines, ils commencent à avoir de vraies plumes qui les protègeront du froid et de l’humidité, c’est à ce moment-là que nous les déplaçons vers leur parc de villégiature (1 ha de parc enherbé, une cabane pour s’abriter, des céréales et de l’eau). Les canards sont suffisamment dociles pour pouvoir être déplacés « façon transhumance », pour les poussins et les pintadeaux c’est une autre chose. Mais ceci est une autre histoire…

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Enfin, nous nous excusons de la rupture de stock des rillettes de volailles. Notre charcutier « Au bout de l’art » à Chantonnay vient de s’équiper d’un autoclave qui nous permettra d’avoir des bocaux stérilisés (dates de péremption plus longue et stockage à l’air libre). Le temps pour lui de se mettre en place et nous retrouveront certainement nos rillettes en fin de ce mois.